Ciel, mon dentier !

1ère partie : une nouvelle solution trouvée... peut-être !

La DHEA, utile ou pas ? C'est la grande question !

    La DHEA est l'abréviation de la déhydroépiandrostérone, nom complexe utilisé pour désigner une molécule qui fait partie de la famille des stéroïdes (hormones sécrétées par les glandes endocrines). Isolée en 1931 par Butenandt dans les urines, elle fait l'objet de dosages précis vers la fin des années 50. Ces recherches ont permis de confirmer sa diminution avec l'âge. Le professeur Etienne-Emile Beaulieu (docteur en médecine et en sciences rattaché à l'INSERM) découvre en 1960 que cette hormone est sécrétée par les glandes corticosurrénales (deux glandes endocrines triangulaires situées au-dessus des reins), sous forme de sulfate de DHEA, (DHEA-S), véritable molécule retard naturelle (1960). Cette hormone est transformée par le corps en d'autres hormones telles que la testostérone. 

    Publiée dans les compte-rendus de l’Académie des sciences américaine, DHEage, la première étude clinique de la DHEA (effectuée sur 280 personnes âgées à l’issue d’une année de traitements quotidiens et entreprise par le professeur Etienne-Emile Beaulieu ainsi que par le professeur Françoise Forette de la Fondation de Gérontologie associés pour l'occasion à une vingtaine de chercheurs français), est sur le point de vérifier l'hypothèse de la théorie endocrinienne du vieillissement. Les chercheurs qui l'ont menée ont constaté que beaucoup de maladies dégénératives et de détériorations fonctionnelles étaient le résultat de la baisse de la production de certaines hormones (dont la DHEA). Pour la première fois, on a envisagé une normalisation voire une inversion du vieillissement, rendue possible grâce à l'injection dans le corps d'un supplément d'hormones.

    D'après le docteur Whitaker, la chute du taux de DHEA dans le corps entraîne des phénomènes dégénératifs, comme l'a constaté l'étude citée précédemment.

     Cependant, la commercialisation de la DHEA en France n'est pas encore autorisée (tandis qu'aux Etats-Unis elle est vendue depuis 1992 et sans ordonnance). En effet, elle suscite un vif débat dans la communauté scientifique : certains spécialistes doutent de ses capacités réelles à contrer le vieillissement. Malgré tout, elle aura au moins eu le mérite de relancer la recherche sur la prévention des maladies liées au vieillissement, ce qui en soi constitue déjà un grand progrès ! 

2ème Partie : la télomérase, une enzyme prometteuse !

 Tout est parti d'un Prix Nobel de Médecine (et de Physiologie)...

    Le 5 octobre 2009, il a été décerné aux scientifiques américains Elizabeth BLACKBURN, Carol GREIDER et Jack SZOSTAK en récompense de leurs travaux sur l'enzyme télomérase.

    Celle-ci permet, lors de la duplication de l'ADN chez les eucaryotes, de conserver la longueur du chromosome en ajoutant une structure spécifique à chaque extrémité : le télomère. Bien que cette protéine ait la même composition en désoxyribonucléotides que le reste du chromosome, elle est synthétisée suivant un mode différent de la réplication classique de l'ADN.

    Tout le problème vient du fait que le télomère, dont le rôle est de protéger les extrémités du chromosome afin d'empêcher la perte d'informations génétiques nécessaires au fonctionnement cellulaire (l'ARN-polymérase ne s'avérant pas capable de copier les derniers nucléotides), présente la fâcheuse habitude de raccourcir avec l'âge, l'inflammation ou le stress. En effet, des études ont montré que les télomères courts étaient associés à un risque plus élevé de maladies liées à l'âge. Et c'est là que la protéine télomérase intervient : elle est capable de régénérer ces fameux télomères !

    De plus, des chercheurs ont remarqué que le niveau d'activité de la télomérase dans les cellules cancéreuses était augmenté, ce qui contribue à la prolifération et à l'immortalisation de ces cellules malades. Ainsi, l'augmentation des télomérases est l'une des trois plus importantes phases du cancer. On pense donc que le développement de cellules dirigées contre la télomérase offrirait la possibilité de lutter contre le développement des cellules cancéreuses.

    Le manque de télomérases entraîne un manque de télomères (ceux- ci ne se régénèrent plus), puis la sénescence des cellules (par apoptose). 

 

    

     

 

 

 

3ème Partie : la maladie de Parkinson

    Cette cruelle maladie qu'est celle de Parkinson touche beaucoup de personnes dans le monde, mais la connaissons-nous vraiment ? Il se pourrait que ce ne soit pas le cas... C'est pourquoi je vous emmène la découvrir à travers ces quelques lignes.

    La Parkinson est une maladie neurologique ; ses signes annonciateurs sont des tremblements, des raideurs, une lenteur dans les mouvements effectués par le sujet atteint. Elle touche 1 % des personnes de plus de 50 ans. C'est aussi une maladie dégénérative dont les causes restent inconnues. Le patient connaît une dégénérescence qui atteint les cellules nerveuses d'un noyau gris central ou locus niger (substance grise située à l'intérieur de l'encéphale), et cela entraîne une insuffisance de sécrétion en dopamine, un neurotransmetteur agissant sur un corps strié nommé striatum. 

Les symptômes :

    Ils se déclarent parfois après un stress (intervention chirurgicale, choc affectif...), mais le plus souvent sans raison. Tout d'abord le sujet va être atteint d'une micrographie, c'est-à-dire qu'il va écrire tout petit ! Ensuite apparaît le syndrome parkinsonien qui se déclare par trois signes : des tremblements au repos, de l'akinésie (mouvements rares et lents) et une augmentation du tonus musculaire (hypertonie plastique). On repère aussi parfois des réflexes exagérés, voire des difficultés à parler associés ou non à un ton de voix qui devient monocorde. Le parkinsonien possède un visage figé et inexpressif mais son regard reste présent et vif.

Traitement :  

    La Parkinson peut être soignée par une alternance ds traitements médicamenteux. Un des traitements, le "Lévodopa" (L-dopa), se trouve transformé en dopamine dans le corps, permettant ainsi de combattre la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. Mais il y a un problème qui est le phénomène on-off : au bout de quelques années, les troubles réapparaissent et, à certains moments, un blocage nerveux conduit à des mouvements rapides.

    Il existe aussi des traitements non médicamenteux tels que la kinésithérapie qui permet de lutter contre la rigidité et l'akinésie, sans oublier le traitement chirurgical pour les patients dont les tremblements sont handicapants. Le chirurgien peut insérer des électrodes de stimulation dans les noyaux sous-thalamiques (en-dessous du thalamus). Les électrodes étant reliées à un boîtier externe, le sujet atteint peut moduler l'intensité de la stimulation qu'elles suscitent. Ce traitement est immédiatemment efficace et donne souvent d'excellents résultats. D'autre part, il sera certainement possible un jour de se faire greffer des cellules de glandes surrénales fœtales, mais ceci n'est encore qu'expérimental...

 

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